Bien que l’accord Open Sky (signé en 2006) représentait une bonne nouvelle pour le secteur du tourisme au Maroc, mais cette décision ne cesse de nuire aux intérêts de l’opérateur national Royal Air Maroc.
Selon le patron de la RAM : «Nous avons intérêt à nous nous inquiéter face à la menace de cette concurrence. Plusieurs opérateurs s’installent aujourd’hui dans notre pays. Nous devons réagir face à cette concurrence qui s’installe partout au Maroc, particulièrement à l’aéroport Mohamed V de Casablanca, représentant le hub principal de notre compagnie.
« Nous devons nous inspirer de la Tunisie, ce pays qui a accepté d’intégrer le « ciel ouvert » mais en protégeant la part de sa compagnie principale Tunisair, notamment dans l’aéroport Tunis-Carthage, où elle dessert ses principales routes domestiques, régionales et internationales. Notre opérateur doit être tout simplement protégé sur son hub international ». A jouté le président de la compagnie maghrébine.